Meysem Marrouki

nous présente les fruits de son confinement …

Encrées dans l’œil

« On est devenu soi-même imperceptible et clandestin dans un voyage immobile. Plus rien ne peut se passer, ni s’être passé. Plus personne ne peut rien pour moi ni contre moi. Mes territoires sont hors de prise, et pas parce qu’ils sont imaginaires, au contraire : parce que je suis en train de les tracer…»
Extrait de «Mille plateaux».Deleuze et Guattari

Dans mes voyages immobiles, l’œil s’évade et s’oublie en lisant, en écrivant, en esquissant un dessin et se laisse aller à rêver. Alors, les lignes s’envolent et prennent les aires, l’air et le large… Elles sont batraciennes, elles sont rhizomes, elles sont écailles … elles sont ces fortuites rencontres encrées dans l’œil …

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