Nagham Hodaifa

nous présente les fruits de son confinement …

Le dire avec des gants

Un mois avant le confinement, à Nice dans une résidence artistique, j’étais en train de re-dessiner des gants, un leitmotiv de mon travail depuis des dizaines d’années. Par le moyen des gants médicaux, j’ai pu continuer à utiliser la peinture à l’huile ; en 2002, j’ai eu une intoxication aigüe dans mes doigts due à l’absorption continuelle de la peinture à l’huile et de substances toxiques. J’ai commencé dès lors à porter des gants pour peindre. Un moyen joyeux et protecteur. Sans rapport avec l’ornementation, le gant, devenu seconde peau, protège et masque la main.
« Jeter le gant : lancer un défi. Relever le gant : accepter le défi ».
Durant le confinement, toujours à Nice, le gant, avec les draperies de la Méditerranée, est mon sujet pictural… et ceci est une autre histoire à raconter dans ma prochaine exposition !

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