Amir Chelly

nous présente les fruits de son confinement …

Pendant cette période de confinement j’ai passé beaucoup de temps dans mon atelier. J’ai travaillé sans arrêt, j’ai expérimenté de nouveaux matériaux, différents et même contradictoires.

Ma manière de travailler est comme l’écriture d’un livre. Je dois d’abord savoir quelle histoire je veux raconter. Une fois que j’ai une idée de ce dont je veux parler, je commence à écrire des phrases. La sculpture ne commence jamais par une image visuelle, mais par des mots.
Parfois, je suis inspiré immédiatement et parfois cela prend un certain temps. C’est quelque chose que vous ne pouvez pas contrôler. Il faut commencer par jouer avec des idées avant de créer une relation adéquate.

Le monstre est toujours lié à la peur et à la terreur. À travers mes œuvres, je veux détruire ce concept, faire du monstre quelque chose de familier et mignon . C’est un défi à la capacité du spectateur d’accepter quelque chose d’étrange. Toutes mes créatures sont assez vulnérables comme ça. Quand je vois une œuvre, je cherche quelque chose qui me touche ou défie mes idées sur le monde.
Et j’espère que mes œuvres pourront offrir cela au spectateur …

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